Si j’osais, je l’affranchirais, comme j’aurais payé cette voiture que nous avons fait attendre quatre heures à Nohant, à vos frais. Votre lettre du 19 de ce mois m’a fait connaître vos idées sur le fonds prétendu d’une académie des sciences. Servir à part une sauce Madère, additionnée du fonds de poêlage, dégraissé, passé et réduit. Hier, nous avons passé toute la journée dehors. Ne regrette pas le passé ; ne crains pas l’avenir ; sois sans inquiétude ; pardonne et oublie ! Mais peut-on vivre dans le monde et ne pas mentir ? Notre ancien précepteur Vassili Ivanovitch m’a expliqué la théorie d’un savant très connu, d’après laquelle tout dans la nature doit lutter pour vivre. Je disais à Hippolyte Nikolaievitch que je voulais pour toujours rester à la campagne ; et il m’a répondu que c’était là fantaisie de convalescente et qu’au surplus, pour l’éducation des enfants et pour sa carrière, je dois passer tous les hivers à Pétersbourg. Un jour, j’ai communiqué quelques-unes de ces pensées à Hippolyte Nikolaievitch. Ces pensées me passaient par la tête autrefois déjà, mais le bruit continuel de la vie mondaine étouffait la voix de la conscience, tandis qu’aujourd’hui je vois cela clairement
Dans le Forum s’élevait la tribune aux harangues ou rostres. FORTUNAT, Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, évêque de Poitiers, et l’un des meilleurs poëtes de son temps, né vers 530 près de Trévise, mort en 609. Il vint en Gaule vers 565, assista aux noces de Sigebert et de Brunehaut, composa un épithalame pour cette cérémonie ; fut attaché comme chapelain au monastère fondé à Poitiers par Ste Radegonde, épouse du roi Clotaire, et édifia son siècle par ses vertus. FOSCOLO (Ugo), écrivain italien, né à Zante en 1776, mort en 1827. Lorsque Venise fut donnée à l’Autriche, il se retira en Lombardie et fut nommé professeur de littérature à Pavie. FOSCARI (François), doge de Venise de 1423 à 1457, soutint avec avantage plusieurs guerres contre les ducs de Milan et soumit les pays de Brescia, de Bergame et de Vérone, mais fut abreuvé de chagrins domestiques. FOSCARINI (Marc), doge de Venise en 1762, né en 1695, m. en 1763, est auteur d’une Histoire de la littérature vénitienne, Padoue, 1752, ouvrage riche en documents, et rédigé avec critique, mais malheureusement inachevé. 12; Histoire du Portugal, 1828, 10 vol. 8; Histoire antédiluvienne de la Chine et Description de la Chine, 1839-40. On lui doit la publication de l’Histoire de Hainaut par Jacques de Guyse, lat.-franç., 1826 et années suiv., 22 vol
Ses Œuvres ont été publiées à Cagliari, 1573, à Cologne en 1600, à Mayence, 1617, et trad. On a de lui des poésies, dont la plus remarquable est le Chant des tombeaux et un poëme intitulé les Grâces ; trois tragédies médiocres : Thyeste, Ajax et Ricciarda, et les Dernières lettres de Jacques Ortiz, 1802, roman dans le genre de Werther, où l’on trouve une vive sensibilité, mais quelque emphase : c’est le meilleur de ses écrits ; il a été trad. On présume que c’est le lieu où abordèrent les Phocéens qui vinrent bâtir Marseille, et l’on a cru retrouver leur nom dans son nom. C’est 300 mètres truffes de Bourgogne première que nous effectuerons à tour de rôle dans les galeries. Avec cet esprit rétif qui distingue la noblesse de vieille roche chez laquelle le souvenir de la Ligue et des Barricades n’est pas encore éteint, il se plaignit dans son fiacre, à haute voix et de manière à se compromettre, sur le changement survenu à la cour. Vénétie, chez les Carni, auj. Cividale-di-Friuli ; – v. ’Ombrie, auj. Fossombrone ; – F. VULCANI, en Campanie, auj. la Solfatare. ’Ombrie, auj. San-Donato ; – F. CLAUDII, v. Alpes Grecques, chez les Centrons, auj. Moutiers en Tarantaise ; – F. CORNELII, v
Cet écrivain, qui est en quelque sorte le Diderot de l’Allemagne, est un des principaux auteurs du mouvement littéraire imprimé à ce pays depuis 1750. Ses Œuvres complètes ont été publiées à Berlin en 30 vol. Cette foire est fort ancienne : on la fait remonter au temps de Charlemagne, qui l’aurait instituée d’abord à Aix-la-Chapelle, d’où elle aurait été transférée à St-Denis; elle fut régularisée en 1109. L’évêque de Paris en faisait l’ouverture avec solennité, et le recteur de l’Université s’y rendait en grande pompe, avec les régents et les écoliers des colléges de Paris : il venait lever un droit sur tout le parchemin exposé en vente, et faire la provision des colléges. Si, pour les Français dont la bonne humeur est inaltérable, cette promiscuité devient motif à plaisanteries ou prétexte à gaillardise, elle paraît à certains étrangers importune et désagréable. Les étrangers, auxquels les inconvénients du transport plaisaient moins, restaient confondus de cette joyeuseté : « Vivre est un art où le peuple français n’a pas d’égal, » a dit un Anglais. Je suppose que Monseigneur n’était pas seul et avait convié quelques chanoines à faire abstinence avec lui ; n’importe, après les tripes de morue et les deux cents harengs saurs, un Français d’aujourd’hui se serait avoué vaincu